Caplongue, village aveyronnais de quatre-vingt habitants, a vu naître en 2012 l’association des Loco-Motivés. Son ambition est de produire et consommer local dans le respect de la nature, des animaux et des personnes, de la manière la plus conviviale possible. Au travers de portraits intimistes et poétiques, nous suivrons pendant douze mois dans le Lévézou l’engagement d’Isabelle, Jean-Marc, Vincent et les autres autour de cette grande idée.
Dans un monde frappé par le changement climatique et la surpopulation, la production alimentaire est un business gigantesque contrôlé par une poignée de multinationales. À travers la chaîne de production industrielle du porc et la monoculture associée de soja, de la Chine au Brésil en passant par les États-Unis et le Mozambique, on constate l’énorme concentration de pouvoir entre les mains de ces sociétés occidentales et chinoises.
Autrement se demande si une expérience citoyenne mettant au point de nouveaux modèles de partenariat entre consommateurs et agriculteurs a le pouvoir de changer la société. A travers l'alimentation, qui concerne tout le monde, l'expérience CSA a replacé le facteur humain au centre des échanges. Pouvons-nous devenir des agents de changement?
Face à la faim dans le monde, la notion de qualité nutritionnelle vient de prendre la relève des surplus agricoles. Un nouveau type de produit comme le « Plumpy-nut » réservé aux enfants malnutris est devenu une référence pour les grands groupes agro-alimentaires qui aimeraient avec des produits nutritionnels investir ce marché de la faim grâce à leurs réseaux de distribution.
Les bio-pesticides, ces micro-organismes qui luttent naturellement contre les ravageurs, offrent-elles la promesse d'une agriculture un jour débarrassée de la chimie ? Partout dans le monde, des agriculteurs s'y convertissent, stimulés par une recherche scientifique qui ouvre de nouvelles pistes. Invertébrés, insectes, acariens, champignons, bactéries, virus ... Ces mini-organismes vivants vont ici livrer bataille contre le fléau des nuisibles.
La ferme de la Sostière, en Loire-Atlantique, a longtemps été un modèle de l’agriculture conventionnelle. Mais à la surprise générale, David et Xavier ont décidé de « passer au bio », un processus filmé pendant deux ans par le réalisateur Patrice Gérard.Après une dizaine d’années d’activité, les deux associés étaient las de la course à la productivité de l’élevage classique, qui les obligeait à emprunter (et travailler) toujours plus sans aucune garantie de retour sur investissement.
Dans Garden party aujourd'hui, il y a un apiculteur, il s'appelle Nicolas Géant et il rejoint ses ruches sur les plus hauts toits de Paris, en ascenseur. Il y a aussi Jean-Christophe qui fait pousser des bambous et des fougères et un pommier juste en dessous de la Tour Eiffel. Et puis Sophie, Sophie qui fait pousser des fleurs et surtout des tomates dans un jardin partagé en banlieue parisienne à Suresnes exactement.
Symbole d’une nature authentique et préservée, la forêt vit une phase d’industrialisation sans précédent. Mécanisation lourde, monocultures, engrais et pesticides, disparition des savoir-faire, la gestion forestière suit à vitesse accélérée le modèle agricole intensif. Le temps des forêts est un voyage au cœur de la sylviculture industrielle et de ses alternatives. Forêt vivante ou désert vert, les choix d’aujourd’hui dessineront le paysage de demain.
« Agriculteurs sous tension, une omerta française » constitue une enquête inédite sur les dessous d’un scandale sanitaire et politique en devenir. Depuis près de trente ans, par tous les moyens, on tente de faire taire les agriculteurs qui dénoncent l’impact des rayonnements électromagnétiques sur leurs animaux et sur les humains également. En cause les antennes relais de téléphonie mobile, les lignes à haute et Très Haute Tension et, dernièrement, les éoliennes.
À Madagascar, les invasions de criquets sont d’une telle intensité qu’elles plongent des millions de personnes dans la détresse, ravageant implacablement champs, cultures et pâturages. Pour lutter contre un insecte qui se déplace et se reproduit avec une rapidité stupéfiante, une complexe machine humaine et logistique a été mise en place...
Cette semaine, Garden Party vous emmène à Nantes, qui a reçu le prix de capitale verte de l'Europe en 2013. Nous découvrirons la petite Amazonie, une zone naturelle et classée, riche d'une biodiversité incroyable pour un site en milieu urbain.
De l'aube à la nuit, ce documentaire nourri d'impressionnantes images aériennes prend de la hauteur et révèle les multiples facettes du territoire français. Une extraordinaire vue d'ensemble du pays et de ses mutations enrichie par les récits de ceux et celles qui la peuplent.
Comment l'agriculture transgénique a-t-elle conquis presque toute la planète en moins de 15 ans ? Une chance sur deux pour que la côtelette de porc dans nos assiettes vienne d'une bête nourrie au soja transgénique. Pourquoi aucun éleveur n'accepte d'en dire un mot ?
Dans un contexte tendu où les éleveurs et agriculteurs sont accusés de pratiques polluantes risquées pour la santé humaine et animale, certains cavaliers, éleveurs de chevaux et responsables équestres font bouger les lignes de résistance historique. Ces pionniers imaginent des solutions nouvelles capables de replacer le cheval au cœur d’une société plus durable. Portrait croisé de ces nouveaux passionnés, amoureux du cheval désormais soucieux d’associer équitation et respect de la nature.
« Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n'ai pas de raisons de me taire. » L'agriculteur qui nous parle est atteint d'un cancer à 47 ans. C'est une victime des pesticides qu'il manipule tous les jours. Des centaines d'agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l'on croyait « anodins ».
Jeune enseignant et photographe, Sébastien Viaud a décidé de partir un an autour du monde pour rencontrer ceux qui ont reçu ce prix. Il a décidé de partager un peu de leur lutte et de leur quotidien, de récolter leurs expériences pour les transmettre à ses élèves, à nous tous. Sébastien veut montrer que chacun, s’il le décide, peut agir pour l’avenir de la planète.
